les orgues Mutin-Cavaillé-Coll de la cathédrale d'Oran


les buffets
la console
la mécanique du GO
la mécanique du RE
le tirage des jeux
la soufflerie

la mécanique de tirage des jeux

 

les jeux du grand-orgue

la transmission du mouvement se fait depuis la console, en passant sous le pédalier, puis renvoi à angle droit pour passer sous le réservoir du GO (voir photos soufflerie)

 

 

en enlevant les panneaux du flanc droit du soubassement de GO, on découvre un abrégé vertical (photo ci-contre) qui assure la distribution jusqu'aux têtes de registres

 

on aperçoit également des départs de postages, puisque certaines basses sont postées de chaque coté du sommier de GO
(voir tuyauterie du GO)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les jeux du récit

système identique au grand-orgue, puisqu'on observe au fond du soubassement des pilotes verticaux de tirage de jeux
(voir plus haut la description de la mécanique du récit)

 

 

 

les jeux de pédale

comme il a été dit précédemment, certains jeux sont empruntés au GO, donc certains registres du sommier de GO sont affectés à la pédale s'il s'agit de gravures alternées (voir au-dessus : tirage des jeux de GO), et d'autres sont posés sur un complément pneumatique derrière, et dans le buffet de récit; la commande est alors tubulaire (voir transmission de pédale).

 

la soufflerie

A l'origine, l'alimentation en vent était assurée par deux souffleurs, placés derrière le buffet de GO, qui agissaient sur les pédales que l'on peut voir sur cette photo, de part et d'autre de la caisse contenant le ventilateur électrique, ajouté plus tard.

On voit également devant la caisse du ventilateur, la boîte à rideau et la ficelle reliée à la table supérieure du soufflet, qui régulent le débit de la turbine électrique.

 

 

 

 

 

 

 

 



Les pédales agissaient sur des pompes, que l'on voit sur la photo suivante.accouplées semble-t-il par un vilebrequin en vue d'assurer une plus grande régularité (on distingue au fond un tube d'acier noir coudé, pouvant remplir cette fonction).
A remarquer que les pompes sont ici à tables parallèles, et non cunéiformes comme habituellement.

On peut voir également sur le plancher, les tringles de bois (ou pilotes) commandant les registres du GO

 

 

 

 

 

 

 

 

ci-dessous, une figure extraite d'un article de Charles Mutin représentant un réservoir alimenté par quatre pompes :

 

L'air était donc stocké dans un premier réservoir dans le soubassement du GO, et dans un autre réservoir situé dans le soubassement de RE, ce qui donnait la possibilité d'avoir deux pressions différentes (photo ci-contre)

D'après un article paru dans la revue de l'Orgue N° 77 octobre - décembre 1955 p.112(10), Norbert Dufourq écrit :
<<(…) A la cathédrale d'Oran (...) l'organier a cru bon de pousser la pression à un point qui déchire les oreilles ...>>

 

 

 

 

 

 

 

On devrait en conclure que la pression était assez élevée...?
mais je n'ai pas souvenir que les personnes qui ont approché l'instrument en aient eu les tympans abimés!
appel à témoignage !

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