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journée des chorales paroissiales (fête de Ste-Cécile)
<<...Après une aubade devant la mairie par la Joyeuse Harmonie, la Messe était célébrée en la cathédrale par Monseigneur Lacaste évêque d'Oran avec accompagnement d'orgue. L'après midi, un concert réunissant toutes les chorales du département, était donné devant une nombreuse assemblée. Chaque chorale interprêtait deux morceaux de son répertoire qui étaient suivis par un choeur d'ensemble. Une année, la chorale de la cathédrale et la chorale des ménéstrels ont chanté la messe de La Tombelle avec accompagnement d'orchestre ( derrière le maître autel) sous la direction de A. Palomarès (successeur de monsieur Michel Casagrande ) et Lucien Lefèvre.>> (communication de Jean Lefèvre)
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ci-dessous, quelques programmes aimablement
communiqués par Mme M.T. Jorro
Sainte-Cécile Dimanche 16 Novembre 1952
Sainte-Cécile Dimanche 7 Novembre 1954
Sainte-Cécile Dimanche 20 Novembre 1960
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les Ménestrels
On ne saurait parler de la chorale de la cathédrale sans y associer la chorale des Ménestrels, issue du patronage salésien d'Eckmühl- cercle Don Bosco:
La chorale des Ménestrels ( 4 voix d'hommes) a été formée en 1929 et dynamisée par le Père Bailly, salésien. Cette année là, elle fut présentée au concours international d'Alger et les Ménestrels sous la direction de Michel Casagrande enlevèrent trois premiers prix et les félicitations du jury.La même année un autre prix leur fut attribué suite à un concours au théâtre Antoine à Paris. En 1934 le père Albert Pairel, passionné de musique, développe la chorale mixte avec voix d'enfants.(environ une trentaine d'enfants, soprani et alti et une dizaine de ténors, autant de basses et cinq barytons). Sa renommée, avec d'autres chorales donne un relief saisissant aux obsèques de monseigneur Durand alors évêque d'Oran, en mars 1945, sous la baguette du Père Pairel (tiré des" Oeuvres Salésiennes"). Sous la direction de monsieur Michel Casagrande, les Ménestrels animaient les messes de la cathédrale pour les quatre grandes fêtes de l'année: Pâques, Pentecôte, Toussaint, Noël .( messe de la Tombelle, messe de Pérosi etc..) accompagnées à l'orgue par madame Jorro. (communication de Jean Lefèvre)
le père Pairel salésien de Don Bosco (1901-1981) Qui ne l'a vu arpenter à grandes enjambées, favorisées par une courte soutane, la barbiche au vent, la rue du Colonel Driant, allant de l'église d'Eckmühl au patronage Don Bosco, doublant le bon chanoine Tranier, à l'allure distinguée... Il déployait de la sorte une énergie qu'il mettait au service des jeunes du quartier, avides des jeux, que les bons Pères savaient utiliser pour les attirer et leur enseigner la foi chrétienne. Le parcours sacerdotal du P. Pairel en est une démonstration probante. Albert, Isidore Pairel naît le 25 novembre 1901, dans une famille profondément chrétienne, à Cornillé (Ille-et-vilaine). Benjamin de la famille, il perd son père à deux ans. Sa maman, couturière, élève seule ses cinq enfants. C'est dans le collège des Salésiens sur l'île de Guernesey qu'éclôt sa vocation. En 1920, il est à Château-d'Aix, dans la Loire, pour effectuer son noviciat et ses études de philosophie. Après avoir fait sa profession perpétuelle à Turin, il suit les cours de théologie à La Crocetta, à Alger et à La Marsa. Il est ordonné prêtre le 2 février 1930 dans la Cathédrale de Carthage. Parallèlement à ses études cléricales, il enseigne à Bouisseville, Alger, La Marsa. Mais sa grande oeuvre s'exerce surtout au "patro " d'Eckmühl à deux reprises de 1934 à 1948, sauf ïnterruption pendant la guerre 39-45, et de 1952 à 1962.
le père Pairel dirigeant l'orchestre
et la chorale des Ménestrels
Entre-temps, il n'était pas très loin, à Bouisseville dont il restaura avec l'aide de M. Dominique MULAS coadjuteur Salésien, les bâtiments du pensionnat quelque peu mis à mal par les soldats américains pendant la période 1942-1945. Au patronage son apostolat s'exerce auprès de centaines de jeunes, bien formés, toujours fidèles aux enseignements des Salésiens. Dans cette tâche, il est aidé par M. Fonclair, religieux salésien. Avec ce dernier, il est l'âme de l'institution, mettant à son service ses talents de musicien, de metteur en scène, d'animateur spirituel. Dans ce dernier registre, il fonde la Confrérie St. Louis, puis les Cadets ,(sorte de mouvement de piété et de catéchisme de persévérance). Mais le P. Pairel est un passionné de musique. Son art le pousse à créer une chorale (les Ménestrels) de bonne renommée qui avec d'autres chorales oranaises, on s'en souvient, donnèrent un relief saisissant aux obsèques de Mgr Durand, en mars 1945, sous sa baguette de maestro. La chorale venait en renfort aux activités théâtrales qu'il sait mener à bien avec ses jeunes: La Passion encore jouée de nos jours grâce à ses élèves, La Pastorale, Tarcisius pour évoquer seulement le théâtre chrétien. Mais il y avait aussi d'autres spectacles plus légers. Ses anciens du "patro" s'en souviennent encore aujourd'hui: il savait manier la pelote ou jouer au ballon avec eux, mais il savait surtout les entraîner à la chapelle pour la prière, leur dire "le mot du soir ", les faire réfléchir aux devoirs des chrétiens. Mais ceci ne s'improvise pas! Ce prêtre est d'une spiritualité profonde. Dans le sillage de Saint François de Sales et de Don Bosco, il a su se forger un idéal qu'il transmet à sa jeunesse qui garde l'image du prêtre. Au jour de ses obsèques le 6 mars 1981, à La Navarre, le Père Linel provincial des Salésiens disait: << Il a été au milieu de nous comme un signe de la pitié de Dieu avec tout ce qu'un signe a de caché. Son regard longtemps tourné en lui-même ne nous disait plus tout à fait ce qu'il était.Il restait une âme silencieuse, discrète mais qui a su se donner, peut-être tout donner, dans l'action éducative et apostolique auprès des jeunes comme dans la maladie. Tandis que la musique, seule, sans doute a révélé ce qu'il portait en lui de sensibilité et d'intuition de la beauté>>. Louis ABADIE Union n° 139 Juin 2006
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la Joyeuse Harmonie
Il ne faut pas oublier la Joyeuse Harmonie du patronage salésien du quartier de la marine.- brillante phalange musicale, qui rehaussait le niveau de la cérémonie de la fête de Jeanne d'Arc dont la statue ornait la place de la cathédrale. Elle accompagnait la Cantate à ste Jeanne d'Arc de Noyon, chantée par les deux chorales réunies sur les marches de la cathédrale.La joyeuse Harmonie encadrait aussi la procession de la fête du très Saint Sacrement qui se déroulait au mois de juin dans les rues autour de la cathédrale et du square Garbé.Elle alternait marches religieuses et chants sacrés. (Echo de l'Oranie n° 308) et site internet : http://judb.free.fr/joyeuse.union/
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